Cet article date de plus de sept ans.
Cannabis: le lucratif business des «Sœurs Pétard» en Californie
Publié le 30/04/2017 16:54
Mis à jour le 02/05/2017 11:19
Ni religieuses ni dealeuses, «les Soeurs de la Vallée», comme elles aiment à s'appeler, ou «les Sœurs Pétard», comme on les surnomme, exploitent depuis 2014 le filon de la drogue apaisante et thérapeutique. A 300 km au sud-est de San Francisco, près de Merced, elles cultivent elles-mêmes le cannabis qu'elles transforment en baumes et onguents censés éloigner maux de tête, dépression et anxiété.
De son vrai nom Christine Meeusen, cette activiste de longue date a eu l'idée de porter quotidiennement l'habit et la coiffe de religieuse le jour où, en 2011, participant au mouvement anticapitaliste Occupy Wall Street, elle s'est rendu compte que ce qu'elle avait choisi comme déguisement attirait spontanément les gens vers elle. Une autoproclamation devenue un atout marketing pour un commerce auréolé de sainteté. (Lucy Nicholson / REUTERS)
Sœur Kate prend soin de préciser que la partie du cannabis utilisée dans sa production ne contient que du cannabidiol (CBD) mais aucun THC, le composant chimique psychoactif qui provoque un état de «défonce». (Lucy Nicholson / REUTERS)
Même si elles ne sont officiellement pas des filles de Dieu, elle mènent une vie monacale rythmée par la culture du cannabis et la fabrication artisanale des différents produits. «Soulager la douleur des malades grâce à la nature est une mission spirituelle» affirme Sœur Kate qui, en quelque sorte, fait office de mère supérieure. (Lucy Nicholson / REUTERS)
A chaque étape, germination des graines, plantation, récolte, séchage méticuleux, les Soeurs disent des prières afin, assurent-elles, d'augmenter l'effet curatif de leur chanvre. (Lucy Nicholson / REUTERS)
Sœur Kate prend cette étape très à cœur. (Lucy Nicholson / REUTERS)
La cuisine où s'effectue le tri des plantes est le centre névralgique de leur entreprise. (Lucy Nicholson / REUTERS)
En 2016, les Sœurs de la Vallée ont réalisé un chiffre d'affaires de 750.000 dollars. Un business conçu aussi comme un outil d'émancipation pour les femmes de la communauté qui peuvent vivre de leur travail. (Lucy Nicholson / REUTERS)
Un «sacré savon» joliment gravé et qui sent bon, disent les Sœurs de la Vallée. (Lucy Nicholson / REUTERS)
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