Assaut du Capitole : un proche de Donald Trump condamné à 4 mois de prison pour entrave à l'enquête du Congrès

Peter Navarro avait refusé de se rendre à une convocation de la commission de la Chambre des représentants qui enquêtait sur l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, et de lui fournir des documents.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un ancien conseiller économique et proche allié de Donald Trump, Peter Navarro, devant un tribunal de Washington D.C., le 25 janvier 2024. (BRYAN OLIN DOZIER / NURPHOTO / AFP)

Il a aussitôt annoncé son intention de faire appel. Un ancien conseiller économique et proche allié de Donald Trump, Peter Navarro, a été condamné, jeudi 25 janvier, à une amende et à quatre mois de prison pour entrave aux pouvoirs d'enquête du Congrès. Il a été reconnu coupable en septembre des chefs d'accusation de refus, en février 2022, de se rendre à une convocation de la commission de la Chambre des représentants qui enquêtait sur les événements du 6 janvier 2021 et de lui fournir des documents. 

Il y a trois ans, des centaines de partisans de Donald Trump avaient pris l'assaut le Capitole, siège du Congrès américain, afin de tenter d'y empêcher la certification de la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden. Un autre ex-conseiller de l'ancien président américain, Steve Bannon, héraut du populisme de droite, a déjà été condamné pour les mêmes faits à la même peine de quatre mois de prison en 2022. Lui aussi a fait appel.

Donald Trump n'a pas été directement inquiété par la justice pour ces événements, bien que la commission d'enquête sur le 6 janvier 2021 ait recommandé en décembre 2022 des poursuites pénales à son encontre, notamment pour appel à la rébellion et complot contre les institutions américaines. Le républicain a néanmoins été inculpé en août 2023 par un tribunal fédéral à Washington puis par la justice de l'Etat de Géorgie, pour ses tentatives présumées illicites d'obtenir l'inversion des résultats de l'élection de 2020. L'ex-président invoque une "immunité absolue" pour ses actes alors qu'il était à la Maison Blanche. Une cour d'appel fédérale de Washington doit statuer à ce sujet dans les prochains jours.

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