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"Acte de terrorisme" dans une synagogue au Texas : le preneur d'otages était britannique

Le FBI dit avoir lancé une enquête de "portée internationale" après la prise d'otages commise à Colleyville, commune de l'Etat du Texas. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Une voiture de police devant la synagogue de Colleyville, au Texas (Etats-Unis), le 16 janvier 2022. (BRANDON BELL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA VIA AFP)

Les autorités américaines ont lancé une enquête "de portée internationale", dimanche 16 janvier, après la prise d'otages de dix heures commise dans une synagogue du Texas. Le FBI, en effet, a annoncé avoir identifié le ravisseur comme étant un ressortissant britannique nommé Malik Faisal Akram et âgé de 44 ans. "Nous allons enquêter sur le preneur d'otages et ses contacts", a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche Matt DeSarno, agent spécial du FBI de Dallas.

Le Royaume-Uni a assuré, par la voix de son ambassadrice à Washington Karen Pierce sur Twitter, "apporter tout son soutien aux forces de l'ordre texanes et américaines". La cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss, a condamné un "acte de terrorisme et antisémite".

La prise d'otages s'est terminée sur une intervention de la police, une forte détonation et des coups de feu dans la synagogue de la congrégation Beth Israël à Colleyville, ville d'environ 23 000 habitants à une quarantaine de km de Dallas. Et par la mort du suspect – sans que l'on sache à stade s'il s'est suicidé ou s'il a été abattu par les forces de l'ordre. Les quatre otages, dont un rabbin local respecté, Charlie Cytron-Walker, avaient tous été libérés sains et saufs.

Joe Biden dénonce "un acte de terrorisme"

Selon plusieurs médias américains, le preneur d'otages réclamait notamment la libération d'Aafia Siddiqui, actuellement détenue dans un hôpital-prison à Fort Worth, près de Dallas. Cette scientifique pakistanaise avait été condamnée en 2010 à 86 ans de prison pour avoir tenté de tirer sur des militaires américains alors qu'elle était détenue en Afghanistan. Elle a été la première femme à être soupçonnée par les Etats-Unis de liens avec Al-Qaïda, ce qui lui avait valu le surnom de "Lady Al-Qaïda".

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a semblé confirmer ces informations de presse. "C'était lié à quelqu'un" qui "est en prison depuis dix ans", a déclaré le dirigeant américain, sans plus de précisions. "C'était un acte de terrorisme", a-t-il martelé, estimant que le preneur d'otages s'était apparemment procuré ses armes "dans la rue". A ce stade, "il n'y a pas d'indication de l'implication de toute autre personne", a déclaré la police fédérale américaine dans un communiqué, précisant seulement que les enquêteurs continuaient à "analyser les preuves à la synagogue" et que les investigations se poursuivaient.

Des mouvements jihadistes avaient par le passé demandé la libération d'Aafia Siddiqui, mais celle-ci "n'est absolument pas impliquée" dans la prise d'otages, a cependant assuré dans une déclaration à la chaîne CNN (en anglais) son avocate.

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