Cet article date de plus de neuf ans.

Une quarantaine de chrétiens d'Irak accueillis en France

Les réfugiés arrivés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle jeudi soir ont tous un lien avec la France, d'après le ministre des Affaires étrangères. Laurent Fabius estime que "plusieurs centaines de personnes" fuyant les islamistes de l'Etat islamique devraient être accueillies en France dans les prochaines semaines.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Laurent Fabius veut privilégier les réfugiés qui ont un lien avec la France © Maxppp)

Une quarantaine de réfugiés chrétiens irakiens sont arrivés à Paris jeudi soir à bord d'un avion qui revenait d'une mission humanitaire à Erbil, dans le Kurdistan irakien. Ce sont des "personnes menacées dans leur vie " qui ont "un possible lien avec la France ", a précisé Laurent Fabius en les accueillant dans le salon d'honneur de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle.

A lire aussi ►►► A Erbil, les chrétiens d'Irak terrorisés par les djihadistes

 

Devant la menace de l'Etat islamique, "il y a un nombre considérable de chrétiens, Yézidis ou autres minorités qui veulent quitter l'Iral et le Kurdistan ", précise le ministre des Affaires étrangères. Un évêque français de retour d'Erbil affirme que 8.000 personnes ont fait des demandes de visa au consulat. D'après le ministre des Affaires étrangères, "plusieurs centaines de personnes " seront accueillies dans les semaines qui viennent. Plus de 300 visas ont déjà été délivrés par le Quai d'Orsay.

Mais quitter l'Irak, "ce n'est pas une solution pour les 400.000 chrétiens qui vivent en Irak ", tempère le directeur général de l'Œuvre d'Orient sur France Info. Pour le père Pascal Gollnisch, ces évacuations risquent de "favoriser ce que veulent faire les terroristes islamistes par la cruauté : vider l'Irak de ses chrétiens. Mais c'est leur pays ". La meilleure solution serait donc d'accueillir temporairement des réfugiés le temps de "sécuriser les villes chrétiennes ".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.