Un deuxième meurtrier d'Hervé Gourdel a été tué
Comme le 26 novembre lorsqu'il avait déclaré qu'un premier des meurtriers d'Hervé Gourdel avait été tué, le ministre n'a précisé ni l'identité du terroriste, ni les circonstances qui ont permis de l'abattre. En marge d'une intervention au Conseil de la nation (Sénat), il s'est limité à déclarer que "dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ", les autorités avaient "identifié " le cadavre d'un des auteurs présumés de l'assassinat d'Hervé Gourdel "tué récemment par l'armée ".
"Il faut laisser la justice faire son travail."
Tayeb Louh a en outre annoncé que le parquet avait requis une commission rogatoire qui doit se rendre en France pour entendre la famille d'Hervé Gourdel. "Il faut laisser la justice faire son travail, à charge pour les parties concernées d'user du droit de recours" a déclaré le ministre.
15 personnes poursuivies par la justice
Guide de haute montagne de 55 ans, Hervé Gourdel avait été enlevé le 21septembre à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger. Le groupe des "Soldats du califat" (Jund al-Khilafa) avait revendiqué le rapt puis la décapitation de l'otage, un acte commis en représailles, selon cette organisation, à l'engagement de la France aux côtés des Etats-Unis dans les frappes aériennes contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Irak.
L'armée algérienne a lancé depuis une opération d'envergure mobilisant 3.000 soldats pour retrouver le corps de Gourdel et localiser ses assassins dans le massif montagneux du Djudjura en Kabylie, à l'est d'Alger.
La justice a lancé des poursuites contre 15 personnes, soupçonnées d'avoir participé à l'enlèvement. Toutes algériennes, elles sont poursuivies notamment pour "création d'un groupe armé terroriste", "prise d'otage" et "assassinat avec préméditation". Parmi elles figure Abdelmalek Gouri, dit Khaled Abou Souleïmane, 37 ans, le chef des "Soldats du califat".
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