Cet article date de plus de neuf ans.

Un des assassins d'Hervé Gourdel tué par l'armée algérienne

Selon le ministre de la Justice algérienne, un des assassins d'Hervé Gourdel a été tué par l'armée du pays lors d'une opération anti-terroriste. On ignore son identité et les circonstances exactes de sa mort.
Article rédigé par Cyril Destracque
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Ce sont les soldats de l'Armée nationale populaire (ANP) qui ont tué l'un des assassins d'Hervé Gourdel © SIPA)

C'est le ministre algérien de la Justice, Taïeb Louh, qui l'a annoncé ce jour en marge d'une séance de l'Assemblée Plénière Nationale (APN). En octobre dernier, l'armée algérienne a tué un activiste impliqué dans l'enlèvement et la décapitation du Français Hervé Gourdel il y a un peu plus de deux mois. L'homme aurait été éliminé lors d'une opération anti-terroriste.  Etait-ce voulu par les militaires algériens ? Pour l'instant, les autorités n'ont donné aucune précision sur les circonstances de la mort de cet activiste, pas plus que son identité.

"L'enquête préliminaire dans cette affaire a permis d'identifier un nombre de terroristes responsables de l'enlèvement et de l'assassinat, parmi lesquels figure le terroroste éliminé par des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP)" a expliqué le Garde des Sceaux algérien.

Des poursuites judiciaires lancées contre quinze personnes 

 Début octobre, la justice algérienne avait annoncé des poursuites judiciaires contre quinze suspects identifiés notamment pour "assassinat avec préméditation" et "prise d'otage". Quelques jours après l'assassinat, l'Algérie avait annoncé avoir lancé une opération d'envergure pour retrouver le corps du guide de haute montagne. 

Hervé Gourdel, alors agé de 55 ans, avait été enlevé par des activistes dans une région montagneuse à l'est d'Alger alors qu'il faisait de la randonnée. Son exécution avait été annoncée dans une vidéo et revendiquée par les soldats du califat, un groupe islamiste dissident qui s'est rallié à l'Etat Islamique. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.