Une intervention satisfaisante. La pression mise par Emmanuel Macron sur son homologue turc Erdogan, a plu à Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans Frontières : "C’est évidemment satisfaisant de voir que le président a tenu l’engagement qu’il avait formulé, en étant ferme face à Erdogan. Il a fait peser une pression politique en affirmant qu’il n’y aura pas d’avancée sur l’Europe si les journalistes ne sont pas libérés".Des dizaines de journalistes incarcérésReporters sans Frontières a manifesté aujourd’hui devant l’ambassade de Turquie au sujet des journalistes incarcérés pour avoir émis des critiques sur le gouvernement en place. Une situation intolérable pour Claude Deloire : "Aujourd’hui en Turquie, quand on est journaliste en Turquie et que l’on fait son métier, on encourt d’être accusé de terrorisme ou d’espionnage. Erdogan est extrêmement violent". Une centaine de journalistes est actuellement derrière les barreaux.