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Thaïlande : le gouvernement ne peut plus accéder à son QG

Un responsable thaïlandais indique ce mercredi que le gouvernement a été empêché d’utiliser son quartier général de crise. L’armée, qui a imposé la loi martiale mardi, annonce par ailleurs qu’une réunion est prévue avec tous les acteurs de la crise, sauf le Premier ministre intérimaire.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (L'armée thaïlandaise près d'un rassemblement pro-gouvernement © Reuters-Athit Perawongmetha)

Au lendemain de l’instauration de la loi martiale par l’armée, la Thaïlande s’enfonce un peu plus vers dans la crise. Ce mercredi, le gouvernement thaïlandais a été empêché d’utiliser son QG de crise, selon un responsable. Le Secrétariat permanent du ministère de la Défense "a dit au Premier ministre par intérim et au reste du gouvernement de ne pas utiliser leurs bureaux ".

Réunion entre rivaux politiques

Dans le même temps, l’armée annonce la tenue d’une réunion entre rivaux politiques ce mercredi. Le porte-parole indique que des responsables des partis au pouvoir et d’opposition des deux camps seront présents, sauf le Premier ministre intérimaire, à qui l'armée a laissé officiellement le pouvoir.

Mardi, l’armée avait censuré les médias en leur interdisant "de rapporter ou de distribuer toute information ou toute photographie nuisibles à la sécurité nationale ". Elle avait assuré que déclarer la loi martiale "n’est pas un coup d’Etat ". La communauté internationale demande la levée rapide de la loi martiale, "nous voulons voir un retour rapide d'une démocratie complète en Thaïlande et le respect des institutions démocratiques ", a déclaré Danny Russel, secrétaire d'Etat américain adjoint chargé de l'Asie de l'Est.

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