L'Elysée a donné son feu vert à un nouveau niveau d'alerte dans le plan Vigipirate
La présidence de la République a accepté, lors d'un conseil de défense mercredi, de revoir en profondeur le plan Vigipirate et d'insérer un nouveau niveau d'alerte intermédiaire, a appris franceinfo.
L'Elysée a donné son feu vert à un nouveau plan Vigipirate lors d'un conseil de défense mercredi 30 novembre. Il doit être dévoilé en détail le lendemain sur le site internet du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) rattaché à Matignon, rapporte franceinfo.
Ce projet revoit en profondeur le plan Vigipirate afin d'intégrer un troisième niveau de menace. Jusqu'à présent, il en existé deux. Un troisième va être mis en place afin de faire face à la menace terroriste.
Un niveau intermédiaire
Ce nouveau niveau, urgence attentat, se traduit par un état de vigilance et de protection maximal. Il sera enclenché soit en cas d'attaque imminente, soit à la suite immédiate d'un attentat. Ce niveau d'alerte est associé à des mesures de sécurité additionnelles dites contraignantes. Il est couplé à la diffusion d'information via les sites Internet institutionnels, la radio, la télévision ou encore l'application pour téléphone portable, SAIP, lancée en juin dernier.
Il existe déjà deux niveaux. Le premier, vigilance, correspond à une posture permanente de sécurité. Il est valable en tout lieu et en tout temps. Le deuxième, sécurité renforcée-risque attentat, est activé quand la menace terroriste est élevée. L'ensemble du territoire national peut être concerné, mais aussi une zone géographique ou un secteur d'activité particulier. Ce nouveau niveau se traduit par un renforcement des mesures de sécurité permanentes et la mise en place de mesures additionnelles.
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