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Fusillade dans une mosquée de Zurich : l'auteur des tirs était adepte des sciences occultes

Le jeune homme, un Suisse de 24 ans, a blessé trois fidèles d'une mosquée, lundi 19 décembre. Il n'aurait "pas de liens apparents avec l'islamisme radical". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Un policier entre dans un centre de prière islamique de Zurich (Suisse) après une fusillade qui y a blessé trois personnes, le 19 décembre 2016.  (MICHAEL BUHOLZER / AFP)

L'auteur de la fusillade contre un centre islamique à Zurich (Suisse) qui a fait trois blessés, lundi 19 décembre, était un Suisse de 24 ans, "adepte des sciences occultes". Il n'avait "pas de lien apparent avec l'islamisme radical", a indiqué la police de Zurich, mardi, lors d'une conférence de presse.

L'auteur de la fusillade a pu être identifié après avoir été retrouvé mort à proximité du lieu de l'agression. La police a précisé qu'il s'agissait d'un suicide.

Connu des services de police, l'agresseur avait également tué dimanche un homme de 24 ans qu'il connaissait, à coups de couteau, sur une aire de jeux de Zurich. D'après les enquêteurs, rien ne laisse supposer que ces affaires soient liées au terrorisme ou à l'extrême droite. 

Motif inconnu et symboles occultes

"Nous ignorons pour l'instant ses motifs. (...) Des symboles correspondant [à l'occultisme] ont été retrouvés chez lui", a déclaré la police. Elle ignore également si le meurtrier souffrait de problèmes psychologiques. Les enquêteurs pensent qu'il vivait seul. Il travaillait dans un magasin, mais avait démissionné vendredi.

Lundi vers 17h30, le tireur, entièrement vêtu de noir, la tête couverte d'un bonnet de laine, est entré dans un centre de prière islamique situé rue Eisgasse, près de la gare. ll a ouvert le feu sur un groupe de fidèles, blessant trois hommes de 30, 35 et 56 ans, dont deux grièvement. 

Le tireur avait ensuite pris la fuite en direction de la gare. Quelques heures plus tard, la police avait retrouvé le corps sans vie d'un homme, le long d'une rivière, sous un pont situé à quelques centaines de mètres du centre islamique. Son corps avait été couvert d'un drap blanc, pour le dissimuler aux photographes, sans indiquer d'abord de lien avec la fusillade. 

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