Attentats : les réservistes en action
Pour protéger les Français, le gouvernement a aussi lancé un appel aux réservistes pour soulager les forces de l'ordre. Dans plusieurs régions, ils sont nombreux à se présenter.
Ils patrouillent côte à côte à vélo sur les plages du Calvados. En apparence, rien ne les distingue, pourtant l'un est un gendarme professionnel, l'autre un jeune réserviste, engagé à tout juste 20 ans. "J'ai toujours été intéressé par les métiers de la gendarmerie. Et puis face à l'actualité, j'ai eu envie d'agir concrètement pour la France", explique Paul Aoustin, gendarme réserviste opérationnel.
Protéger la France
Protéger la France, c'est aussi ce que souhaite cet étudiant en droit. Après quinze jours de formation, le voici opérationnel pour son premier contrôle de vitesse sur les routes de Dordogne. Passer ses vacances en uniforme, un choix devenu une évidence après les attentats. Les jeunes entre 17 et 30 ans ne sont pas les seuls à pouvoir être réserviste. Pascal est un ancien gendarme à la retraite depuis trois ans. Aujourd'hui, il a renfilé son uniforme. Après l'attentat de Nice, le nombre de réservistes mobilisés est passé de 60 à 80 en Dordogne. Depuis plus d'un an et avec l'état d'urgence, les forces de gendarmerie sont plus sollicitées. Pour cela, la réserve passera de 26 000 à 40 000 gendarmes en 2018 en France.
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