Les deux suspects de l'attentat déjoué, arrêtés mardi 18 avril, étaient passés maîtres de la dissimulation et pas moins de 200 enquêteurs ont été mobilisés pour cette traque à rebondissement.
La traque aura duré deux semaines, dans le plus grand secret, pour rechercher deux hommes devenus les plus recherchés de France. Jusqu'à 200 policiers ont été mobilisés, car Mahiedine Merabet et Clément Baur, fichés "S" étaient sur le point de commettre un attentat. La dangerosité des deux hommes, les policiers la perçoivent dès le 7 décembre dernier. Perquisitions administratives au domicile de Mahiedine Merabet à Roubaix (Nord), où un drapeau de l'État islamique est retrouvé, mais l'homme lui, n'est pas là.
Le passage à l'acte était imminent
Sous une fausse identité, c'est Clément Baur qui ouvre la porte aux policiers. À ce moment-là les deux hommes ont déjà un projet terroriste, mais ce n'est qu'à partir de début avril que les policiers comprennent que les deux hommes n'ont plus rien à perdre. Mahiedine Merabet nargue la police et c'est le début de la traque. La photo des deux hommes est envoyée dans tous les postes de police. Le 12 avril, les renseignements britanniques informent la France : une vidéo a été interceptée. Le message est clair : la campagne électorale est visée, ce n'est plus qu'une question de jour et même d'heure.
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