Toujours plus de réfugiés syriens dans des camps saturés.
Alors que le conflit syrien n’en finit plus, que les bombardent transforment les villes en ruines, les civils continuent de fuir vers les pays limitrophes.
5.000 Syriens, principalement des femmes et des enfants, quittent leur pays chaque jour pour se refugier au Liban (300.000 réfugies), en Jordanie (240.000), en Turquie (183.000) ou en Irak (100.000). Dorénavant, ils partent aussi en Afrique du Nord et en Europe.
Pour les pays accueillants, ce problème devient de plus en plus difficile à gérer. Au Liban, qui a vu sa population augmenter de 10% avec l’arrivée des ces nouveaux venus, le gouvernement se retrouve confronté à des tensions avec les plus pauvres de ses citoyens.
L'Unicef réclame 80 millions de dollars pour pouvoir poursuivre son action en faveur des réfugiés syriens en Jordanie.
Les camps sont souvent insalubres, le manque de moyen empêche que les infrastructures de base (logement, nourriture, chauffage, soins de santé) soient adaptées à ce flux constant. De plus, les refugiés dans une grande détresse psychologique doivent faire face à des violences au sein même des camps.
Ils sont aussi 2,5 millions de Syriens a avoir été déplacés à l'intérieur même de leur pays.
Les ONG tirent toutes le signal d’alarme, car l’aide apportée reste bien en-deçà des demandes réelles. Dans un rapport titré «Deux ans de conflit en Syrie - L'aide humanitaire dans l'impasse », Médecins Sans Frontières s'en prend au régime de Bachar Al-Assad et aux institutions internationales.
«Avec un million de personnes en fuite, des millions de déplacés à l'intérieur du pays, et des milliers de personnes traversant les frontières chaque jour, la Syrie est entrée dans la spirale d'une catastrophe absolue», a déclaré Antonio Guterres, le chef du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations-Unies.
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