Syrie : un accord trouvé à Genève sur les principes d'une transition
Selon les Etats-Unis, le texte adopté à Genèvre par le Groupe
d'action sur la Syrie ouvre la voie à l'ère "post-Assad". Une
lecture radicalement différente de celle faite par la Russie et la Chine,
alliés de l'actuel régime de Damas. Pour Moscou et Pékin, c'est aux Syriens de
choisir leur avenir.
Deux lectures différentes pour un même plan adopté à l'issue
de plusieurs heures de négociations. Le texte prévoit notamment la mise en
place d'un gouvernement de transition. Pour Kofi Annan, émissaire spécial des
Nations Unies et de la Ligue arabe pour la Syrie "l'organe de
gouvernement transitoire exercera les pouvoir exécutifs. Il pourra inclure des
membres du gouvernement actuel et de l'opposition" .
Les violences continuent sur le terrain
Reste que ce plan, qui devrait être soumis au vote de l'ONU
dans la semaine n'est pas précis, notamment sur l'avenir du président Bachar
al-Assad, n'est pas contraignant et ne prévoit aucun calendrier. Lors des
discussions la Russie a convaincu d'autres grands pays qu'il serait "inacceptable" d'exclure un quelconque groupe du processus.
Sur le terrain, une ONG syrienne a lancé un appel au CICR,
le Comité international de la Croix rouge. Elle réclame des équipes médicales
dans la ville de Douma près de Damas. Cette ville est le théâtre d'opérations
militaires d'envergure depuis 10 jours. Selon l'Observatoire syrien des droits
de l'homme 29 personnes ont été tuées dans des violences en Syrie aujourd'hui. 15.800
depuis le début du conflit il y a 15 mois.
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