Starbucks : un café sans armes, s'il vous plaît
Au lendemain de la fusillade de Washington, le patron de la chaîne de café Starbucks, Howard Schultz, a pris une décision marquante : déconseiller le port d'armes dans ses établissements. Dans une lettre ouverte publiée sur son site le 17 septembre, le dirigeant de Starbucks a "respectueusement " demandé à ses clients de ne plus venir armés au café, soulignant toutefois qu'il ne s'agissait pas d'une interdiction.
Un "débat passionné"
Howard Schultz dit être pleinement conscient du "débat passionné entre les partisans et les opposants aux lois concernant le port apparent des armes adoptées dans de nombreux Etats " américains et qui permettent à n'importe quel citoyen d'ouvertement porter une arme en public.
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Mais le débat autour de cette question "est devenu de plus en plus discourtois et parfois même menaçant ", regrette-t-il. Des militants du "port apparent" ont même organisé des événements à caractère franchement partisan dans certains Starbucks, rapporte-t-il, donnant ainsi "sournoisement " l'impression que la société y est associée.
Une décision qui divise sur les réseaux sociaux
Si la demande du président de Starbucks a été félicitée par certains, d'autres se sont indignés. "Je ne donnerai plus mon argent à Starbucks ", pouvait-on lire de la part de certains internautes sur les réseaux sociaux.
Ainsi, un internaute a posté "Allez vous faire f****". Son tweet a entraîné un déferlement de réponses. Et ce fut le cas pour la plupart des tweets autour de la décision de Starbucks.
(C'est une position que je peux défendre, même en étant moi-même détenteur d'armes. Demander, ne pas interdire. Je la respecterai si j'étais un fou qui transporte son arme tout le temps.)
(Bien joué Starbucks. Merci.)
(Bien dit, et même étant moi-même détenteur d'armes, je respecte votre position. Je suppose que je serai servi au drive ?).
Pour rappel, le président américain Barack Obama a appelé le Congrès à relancer le projet de réforme des lois encadrant les armes à feu, enterré en avril en raison de l'opposition inflexible de la plupart des républicains, ainsi que du lobby des armes.
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