Espionnage : Snowden n'a pas encore accepté la proposition d'asile du Venezuela
C'est ce qu'indique WikiLeaks sur Twitter. Quelques heures avant, un responsable du Parlement russe avait pourtant annoncé l'approbation de l'ex-agent de la NSA.
Le feuilleton touche-t-il à sa fin ? Edward Snowden, l'ex-agent du renseignement américain à l'origine des révélations sur l'espionnage d'Internet par les Etats-Unis, n'a pas encore accepté la proposition d'asile politique du gouvernement vénézuélien, mardi 9 juillet. C'est WikiLeaks qui l'indique sur Twitter (en anglais).
Une annonce qui tempère ce qu'a écrit sur le même réseau social, quelques heures avant, un responsable du Parlement russe, affirmant que l'ancien membre de la NSA avait accepté la proposition de Caracas. "Comme on pouvait s'y attendre, Snowden a donné son accord à la proposition d'asile politique de Maduro", le président vénézuélien, indiquait Alexeï Pouchkov dans son message. Mais ce post a rapidement été supprimé peu après.
Un total de 27 demandes
Bloqué depuis 17 jours dans la zone de transit d'un aéroport de Moscou (Russie), a reçu des réponses positives du Venezuela et du Nicaragua. Nicolas Maduro a annoncé vendredi, au cours d'une célébration de l'indépendance du Venezuela, qu'il accordait "l'asile humanitaire au jeune Snowden pour le protéger de la persécution de l'empire le plus puissant du monde, qui s'est déchaîné sur lui".
Au total, Edward Snowden a fait vingt-sept demandes d'asile. La France et l'Italie avaient fait savoir qu'elles ne l'accueilleraient pas, emboîtant ainsi le pas à l'Allemagne, au Brésil, à la Norvège, l'Inde, la Pologne, l'Islande, l'Autriche, la Finlande, les Pays-Bas et à l'Espagne.
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