Serge Atlaoui se confie depuis le couloir de la mort en Indonésie

On l'a peu entendu depuis son arrestation il y a dix ans. Serge Atlaoui a eu accès à une cabine téléphonique de sa prison, au sud de l'île de Java. Au journal le Républicain Lorrain, il maintient sa version des faits : non, il n'est pas un trafiquant de drogue mais un simple ouvrier dans cette usine. Pour lui, la Cour suprême indonésienne a totalement changé son rôle. "Moi j’ai pas manipulé de produits chimiques, rien du tout de tout cela. Et les témoins l’ont dit. Ils n’ont rien dans le dossier pour confirmer ça. Ils n’ont rien, ni de la police, ni des gens qu’ils ont arrêtés ", affirme-t-il.

Serge Atlaoui parle de son quotidien dans le couloir de la mort. Lire, faire la cuisine, un peu de sport...la famille aussi, qui vient le voir deux fois par semaine. Mais il reste la peur d'une éventuelle exécution. Serge Atlaoui réclame une deuxième chance au tribunal. "J’ai demandé ma grâce et j’ai demandé pardon pour ce que j’ai commis. J’ai pas demandé le pardon pour ce dont on m’accuse, ce qui est différent ", dit-il. Le 25 mars, le tribunal examinera la demande du français de révision du procès.

AUDIO. #Interview exclusive de Serge #Atlaoui : « L’espoir, c’est la différence entre la vie et la mort » http://t.co/zZkGjIv9uH

— Republicain Lorrain (@lerepu) March 14, 2015

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