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Séisme en Turquie : une ville entière à raser pour reconstruire

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Treize jours après le séisme en Turquie et en Syrie, de lourds dégâts matériels sont à déplorer et une commune de 40 000 habitants va être totalement détruite, avec l’objectif de la reconstruire en un an.
Séisme en Turquie : une ville entière à raser pour reconstruire Treize jours après le séisme en Turquie et en Syrie, de lourds dégâts matériels sont à déplorer et une commune de 40 000 habitants va être totalement détruite, avec l’objectif de la reconstruire en un an. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - D.Schlienger, F.Simoes, K.Yalciner, O.Sauvayre, Images drone : Medet Elmali
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Treize jours après le séisme en Turquie et en Syrie, de lourds dégâts matériels sont à déplorer et une commune de 40 000 habitants va être totalement détruite, avec l’objectif de la reconstruire en un an.

Le séisme a mis à terre Nurdagi (Turquie), ville de 40 000 habitants qui va être entièrement rasée, rayée de la carte. Au milieu de ce cimetière à ciel ouvert, une épitaphe écrite en rouge : “Adieu Nurdağı, le 6 février 2023”. Des habitants pleurent leur ville et ce qu’ils y ont vécu et tentent de récupérer le mobilier qui a survécu. Depuis deux jours, c’est le sauve-qui-peut. Tout ce qui a résisté est vidé, malgré les risques d’effondrement. Les autorités veulent faire de Nurdağı un symbole. “Détruite en un souffle, rebâtie en un an au même endroit”, voilà la promesse.

Des centaines de conteneurs et préfabriqués

Certains habitants qui ne croient pas en cette reconstruction express ont décidé de plier bagage et de partir. À quelques kilomètres de la ville, un agriculteur a, lui, choisi de rester, malgré le traumatisme pour ses bêtes et ses champs. Pour des milliers de réfugiés, un seul espoir : que leur ville finisse un jour par se relever. ”En périphérie de Nurdağı, des centaines de conteneurs et de préfabriqués sont en train d’être installés pour permettre aux habitants de vivre dans des conditions plus décentes et de commencer à se reconstruire, lentement à l’image de leur ville”, observe Diane Schlienger, envoyée spéciale en Turquie.

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