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Russie: rennes menacés, Nenets en danger

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié
Réchauffement climatique, famine, épidémie, abattage massif, industrialisation… autant de causes qui menacent la survie des rennes du Grand Nord russe, et donc celles des Nenets, peuple nomade et éleveur depuis des millénaires.

10 photos datées de décembre 2016 de Sergei Karpukhin illustrent ce propos.

l'élevage et le commerce des rennes sont un mode de vie depuis des siècles. La population nénètse s'élève à près de 25.000 personnes. (Sergei Karpukhin / REUTERS)
premiers éleveurs de rennes de la planète, sont à l’origine un peuple nomade. Si les aides accordées par la Russie incitent les jeunes générations à se sédentariser, beaucoup veulent conserver un mode de vie écologique.  (Sergei Karpukhin / REUTERS)
les rennes sont parqués dans des enclos en plein air et les animaux les plus faibles sont abattus. Cet abattage permet de garder un nombre raisonnable de bêtes pour préserver la toundra, une formation végétale très fragile faite de graminées, de mousses et de lichens. La toundra arctique est importante pour les peuples du Grand Nord qui y conduisent leurs rennes lors de leur migration estivale.  (Sergei Karpukhin / REUTERS)
est le seul village de la région relié par la route à Narian-Mar, le centre administratif de Nénétsie. 1.500 habitants de 30 ethnies différentes y vivent. (Sergei Karpukhin / REUTERS)
explique que les éleveurs essaient de maintenir la population de rennes entre 15.000 et 17.000 animaux. «La taille de l'abattage varie chaque année. Cette année, nous prévoyons d'abattre plus de 3.000 rennes», précise-t-il. (Sergei Karpukhin / REUTERS)
Les éleveurs reçoivent une subvention d’environ deux euros par kilo de viande traitée et des aides mensuelles… (Sergei Karpukhin / REUTERS)
devraient être réduites d'environ 40% en 2017 en raison de la baisse du prix du pétrole. Les peaux sont salées pour éviter la décomposition puis exportées vers des pays comme la Finlande.   (Sergei Karpukhin / REUTERS)
des pluies glaçantes engendrées par le réchauffement climatique, avaient mis en péril la vie des rennes en créant une croute de glace. Les animaux se retrouvaient alors dans l’impossibilité de brouter.  (Sergei Karpukhin / REUTERS)
a permis l’exploitation des richesses naturelles de la région, pétrole et gaz. Le budget de la région dépend à 98% des revenus du pétrole.  (Sergei Karpukhin / REUTERS)
les routes migratoires ne sont plus accessibles aux animaux. Certains pâturages sont pollués. Et peu de compensations financières sont proposées en échange aux éleveurs. La fin de la migration des animaux pourrait signifier alors la disparition du mode de vie de ce peuple. (Sergei Karpukhin / REUTERS)

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