: Vidéo "Tant que je peux, je le ferai" : en Russie, ces seniors travaillent encore après 80 ans
Alors qu'on débat en France des retraites, il n'y a pas de limite d'âge en Russie. Les pensions sont si basses que beaucoup travaillent au-delà de 80 ans.
Vera Kounelskaya consulte trois fois par semaine à l'hôpital. A 91 ans, elle est ORL depuis 67 ans et ses patients ne se doutent absolument de rien. "J'ai décroché le prix de l'année pour la meilleure spécialiste de la ville de Moscou en ORL", explique-t-elle. Travailler est une fierté et sa famille l'encourage à continuer. Un étage plus bas, sa fille est directrice adjointe et a elle-même 62 ans. "Le travail la maintient en vie", souligne Natalie Kounelskaya. Chaque mois elle gagne ainsi 1 100 euros en plus de sa retraite de 560 euros.
Une ingénieure devenue chauffeure de taxi
Pour elle, c'est un complément de revenu appréciable. Mais pour d'autres c'est une nécessité. À 80 ans, Ekaterina Vlassenkova est chauffeure de taxi. Tous les jours, au petit matin, dans sa voiture pas facile à manœuvrer, elle part à la chasse aux clients dans la banlieue de Moscou (Russie) où elle habite. "J'aime bien le contact avec les gens", précise-t-elle. À l'heure où les gens partent travailler, cette ancienne ingénieure se poste devant un arrêt de bus et attend les retardataires. Pour l'équivalent de 70 centimes d'euros, elle les emmène à la gare et enchaîne les allers-retours une bonne partie de la matinée.
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