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La Russie condamne Google et Facebook à des amendes record pour n'avoir pas supprimé des contenus "interdits"

Moscou sanctionne régulièrement les grandes entreprises du numérique, accusées de ne pas effacer des contenus faisant l'apologie de la drogue ou du suicide mais aussi ceux qui sont liés à l'opposition.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Photo d'illustration d'une personne s'apprêtant à faire une recherche via Google sur son smartphone, en Allemagne, le 24 novembre 2021. (MOHSSEN ASSANIMOGHADDAM / DPA / AFP)

Mise à l'amende. Un tribunal russe a condamné vendredi 24 décembre Google à une amende record de 7,2 milliards de roubles (87 millions d'euros au taux actuel) pour n'avoir pas supprimé des contenus "interdits". Dans un communiqué sur son compte Telegram, le service de presse des tribunaux de Moscou a précisé que le géant américain avait été reconnu coupable de "récidive", car la société n'avait pas supprimé de ses plateformes des contenus jugés illégaux. Quelques heures plus tard, c'est Facebook, via sa maison-mère Meta, qui a été condamné à une amende de 1,9 milliard de roubles (23,8 millions d'euros au taux actuel) pour le même motif.

Les sanctions s'accumulent en Russie contre les géants du numérique, le pays sanctionnant régulièrement les grandes entreprises numériques, accusées de ne pas effacer des contenus faisant l'apologie de drogues, du suicide et liés à l'opposition. En septembre, juste avant des élections législatives, Moscou a contraint Apple et Google, accusés d'"ingérence électorale", à retirer de leurs magasins virtuels en Russie l'application de l'opposant emprisonné Alexeï Navalny.

La Russie a également bloqué plusieurs sites liés à l'opposant, dont les organisations ont été reconnues comme "extrémistes" par la justice russe. En septembre, le gendarme des télécoms russes Roskomnadzor a également annoncé avoir bloqué six logiciels très utilisés de réseaux privés virtuels (VPN) permettant d'avoir accès au nombre grandissant de sites internet interdits en Russie.

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