Syrie : le régime de Bachar Al-Assad donne son accord "conditionnel" pour un cessez-le-feu à Idleb
Bombardée sans répit depuis trois mois par l'aviation syrienne et russe, la province d'Idleb est dominée par les jihadistes d'une ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda.
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![Un homme se tient debout sur des gravats après des bombardements aériens menés par l'armée de Bachar Al Assad qui ont tué au moins six civils et fait 18 blessés, le 28 juillet 2019 (MUHAMMED SAID / ANADOLU AGENCY)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/4iBeKDxKq0K_N-8vMomdaMqfSE4/0x0:1023x577/432x243/2019/08/01/phpxj3h5Y.jpg)
La Syrie a donné son accord "conditionnel" à un cessez-le feu dans la région d'Idleb, dans le nord-ouest du pays, a rapporté l'agence officielle Sana, jeudi 1er août, citant une source militaire. Selon cette source, cette suspension des combats débutera "à partir de jeudi soir à Idleb à condition que l'accord de désescalade [conclu en septembre 2018 entre la Russie et la Turquie] soit appliqué".
Cette annonce a été immédiatement saluée par Moscou. Pilonnée sans répit depuis trois mois par le pouvoir syrien soutenu par l'aviation russe, la province d'Idleb est dominée par les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham, une ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda.
Un accord pour la création d'une zone démilitarisée
En septembre 2018, Ankara et Moscou s'étaient mis d'accord pour créer une "zone démilitarisée" à Idleb, qui devait servir de tampon entre territoires insurgés et ceux tenus par le régime. Si l'accord a jusque-là permis d'éviter une offensive d'envergure du régime, il n'est que partiellement respecté, les jihadistes ayant refusé de se retirer.
Plus de 400 000 personnes ont été déplacées en trois mois de bombardements du régime syrien et de ses alliés contre cette province qui accueille quelque trois millions d'habitants.
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