Rébellion de Wagner : les dessous des dernières 24 heures
L’insurrection qui a fait vaciller Vladimir Poutine a démarré vendredi 23 juin, à 20h42. A l’arrière du front en Ukraine, un camp de la milice Wagner est bombardé, des corps jonchent le sol. Le chef du groupe, Evgueni Prigojine, affirme que cette attaque viendrait de l’armée russe et non des Ukrainiens. Il promet de se venger. “Ceux qui ont frappé nos vies aujourd’hui, ainsi que des dizaines de milliers de vies russes, seront punis ! Que personne ne se mette en travers de notre route”, a-t-il clamé.
Le pouvoir réagit
À Moscou (Russie), ces menaces sont prises très au sérieux. À 1 heure du matin, la police anti-émeutes et la garde nationale se déploient devant les bâtiments officiels Les mesures de sécurité sont renforcées. Dans la nuit, les hommes de Wagner, qui ont franchi la frontière, avancent petit à petit, très vite, vers la capitale. Le pouvoir a réagi avec la perquisition du siège de Wagner à Saint-Pétersbourg (Russie), et des déclarations de Vladimir Poutine à la télévision à 9 heures. Le président russe ne veut pas que les événements de la guerre de 1917 ne se reproduisent.
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