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Face aux sanctions occidentales, la Russie et le Kazakhstan discutent d'un projet de gazoduc vers la Chine

Les exportations de gaz de la Russie se sont écroulées en 2022. La faute aux sanctions occidentales suite à l'invasion de l'Ukraine.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Une inspection d'une installation transportant du gaz à Jinan (Chine), le 18 janvier 2023. (IMAGINECHINA / AFP)

Le Kazakhstan a annoncé vendredi 24 février discuter avec la Russie d'un projet de gazoduc vers la Chine. L'infrastructure permettrait à Moscou d'accroître ses exportations de gaz plombées par les sanctions internationales. De son côté, l'immense pays d'Asie centrale pourrait approvisionner plusieurs régions.

Après les sanctions occidentales liées à l'invasion de l'Ukraine, qui lui ferment quasiment intégralement le marché européen, Moscou a entrepris de renforcer son pivot vers l'Asie, où la demande énergétique est forte. L'an passé, les exportations de gaz russe se sont écroulées d'un quart, mais les livraisons via le gazoduc "Force de Sibérie" à destination de la Chine ont atteint un niveau historique. Gazprom prévoit par ailleurs d'entamer la construction dès 2024 d'un nouveau gazoduc, "Force de Sibérie 2", vers le nord-ouest de la Chine.

Moscou se tourne aussi vers l'Ouzbékistan

La Russie, ex-puissance tutélaire, a également consolidé ses liens énergétiques avec le Kazakhstan et l'Ouzbékistan. Les deux poids lourds économiques d'Asie centrale ont signé des feuilles de route avec Gazprom, qui peut utiliser des infrastructures datant de l'époque soviétique.

Pour la première fois, du gaz russe doit ainsi être livré en mars en Ouzbékistan. Ce dernier est confronté à une grave crise énergétique bien que riche en ressources naturelles.

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