Crash en Russie : pourquoi le pilote a-t-il insisté pour atterrir malgré les vents violents ?
Aucun des 62 occupants du Boeing 737 de Flydubai qui s'est écrasé à Rostov-sur-le-Don n'a survécu. L'attitude du pilote interpelle.
Il est 3h42, dans la nuit de vendredi à samedi, quand une caméra de surveillance capte une image terrible : un Boeing 737 qui vient de Dubaï (Émirats arabes unis) descend en flèche, percute le sol avec violence et s'enflamme. L'accident est survenu à une centaine de mètres de la piste d’atterrissage de l'aéroport de Rostov-sur-le-Don, en Russie.
Il ne reste que des miettes de l'appareil de Flydubai. Les débris s'étalent sur 1,5 kilomètre. Il n'y a pas de survivants. 55 passagers et 7 membres d'équipage étaient à bord de l'avion. Les proches des victimes sont dévastés. "C'est terrible. Parcourir tant de kilomètres et mourir presque à destination", sanglote une femme face à la caméra de France 3.
Les boîtes noires parleront peut-être
Un bulletin d'alerte météorologique avait été émis. La plupart des compagnies aériennes avaient décidé d'annuler leurs vols en raison des vents violents et des pluies diluviennes. Pendant deux heures, le pilote de l'avion accidenté a survolé l'aéroport avant cette seconde tentative d'atterrissage fatale.
D'autres vols avaient décidé, eux, de se dérouter. Alors, pourquoi le pilote a-t-il pris le risque de se poser coûte que coûte ? La compagnie exclut la thèse de l'acte criminel. Les deux boîtes noires, retrouvées, répondront peut-être aux interrogations.
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