Obsèques d’Alexeï Navalny : l’opposant au régime russe "incarnait un espoir", selon Michel Duclos, ancien conseiller de l’ambassadeur de France à Moscou

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Les obsèques de l’opposant au régime russe Alexeï Navalny ont eu lieu, vendredi 1er mars. Des milliers de Russes se sont réunis malgré les risques d’arrestations. Michel Duclos, diplomate et ancien conseiller de l’ambassadeur de France à Moscou, était l’invité du 19/20 info.
Obsèques d’Alexeï Navalny : l’opposant au régime russe "incarnait un espoir", selon Michel Duclos, ancien conseiller de l’ambassadeur de France à Moscou Les obsèques de l’opposant au régime russe Alexeï Navalny ont eu lieu, vendredi 1er mars. Des milliers de Russes se sont réunis malgré les risques d’arrestations. Michel Duclos, diplomate et ancien conseiller de l’ambassadeur de France à Moscou, était l’invité du 19/20 info. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto, A. Mikoczy
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Les obsèques de l’opposant au régime russe Alexeï Navalny ont eu lieu, vendredi 1er mars. Des milliers de Russes se sont réunis malgré les risques d’arrestations. Michel Duclos, diplomate et ancien conseiller de l’ambassadeur de France à Moscou, est l’invité du 19/20 info.

Les obsèques d’Alexeï Navalny, opposant au régime russe, ont rassemblé des milliers de Russes, vendredi 1er mars. Michel Duclos, diplomate et ancien conseiller de l’ambassadeur de France à Moscou, estime dans le 19/20 info que c’est "le régime" qui a tué Alexeï Navalny "à petit feu". L’opposant "avait touché un nerf très sensible (...), il avait trouvé un angle d’attaque qui a trouvé un écho dans la population", analyse Michel Duclos. Selon le diplomate, Alexeï Navalny "incarnait un espoir". "Ce serait étonnant que ne se lèvent pas d’autres Navalny, d’autres figures", ajoute-t-il.

La veuve de Navalny pourrait "incarner" une "résistance"

La veuve d’Alexeï Navalny, Ioulia Navalnaïa pourrait "incarner" cette "résistance", mais "c’est très difficile en étant à l’étranger", indique Michel Duclos. Si elle se rend en Russie, elle risque d’être arrêtée en raison de ses propos qui pourraient être qualifiés d’extrémistes, selon les nouvelles lois russes. "Les gens du Kremlin l’ont tué", a-t-elle déclaré. Concernant la guerre en Ukraine, "il y a des sentiments mélangés" au sein de la population russe, "mais tout l’art du régime, c’est de déplacer le débat et de faire croire que l’on est attaqués par l’Occident", analyse Michel Duclos. 

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