Alep : l'attente
À Alep, l'interminable attente des civils qui doivent être évacués continue, ce lundi 19 décembre. Seule lueur d'espoir : un accord doit être signé aujourd'hui au Conseil de Sécurité de l'ONU pour l'envoi d'observateurs internationaux.
Après des mois pris au piège dans l'enfer d'Alep en Syrie, ces civils laissent éclater leur joie. Cette nuit du dimanche 18 décembre, plus de 3 000 d'entre eux sont parvenus à quitter le secteur assiégé de la ville à bord de plusieurs dizaines de bus. Des hommes seuls, mais aussi des familles et des enfants, privés de nourriture parfois depuis plusieurs jours. Un soulagement pour tous ces Syriens qui ont fui Alep au péril de leur vie.
Près de 40 000 Syriens encore bloqués
Hier, ces bus devaient évacuer d'autres civils. Ils ont été incendiés par des hommes armés issus de la mouvance djihadiste. Un chauffeur a été tué. Ce matin du lundi 19 décembre, France 3 est parvenue à joindre sur place un journaliste syrien qui évoque la peur de la population. "Nous avons vu beaucoup de Russes qui organisaient ces départs en bus. Certains civils ont attendu plus de 24 heures dans le froid avant de partir", explique-t-il. Les civils évacués sont en priorité les enfants et les personnes blessées. Ce matin, dix nouveaux convois sont attendus à ce check-point situé au sud d'Alep. Selon les Nations unies, près de 40 000 Syriens seraient toujours bloqués dans les faubourgs de la ville.
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