Royaume-Uni : un homme suspecté d'une attaque au produit chimique traqué par la police londonienne

Les jours des victimes de l'attaque (une femme de 31 ans et ses deux filles) ne sont "pas en danger", mais leurs blessures les marqueront "pour toujours", selon la police londonienne.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ville de Londres (Royaume-Uni), le 23 janvier 2024. (MAXPPP)

Les vies des victimes ne sont "pas en danger", mais leurs blessures les marqueront "pour toujours", selon les forces de l'ordre. La police londonienne traque un homme suspecté d'avoir attaqué une femme et ses deux filles avec une substance chimique, mercredi 31 janvier à Londres.

Abdul Ezedi, un homme de 35 ans résidant dans la région de Newcastle (nord-est de l'Angleterre), aurait aspergé une femme de 31 ans et ses deux filles âgées de 8 et 3 ans d'une substance "alcaline" (de type soude ou eau de Javel) en pleine rue, vers 19h30. Le chef de la police a écarté à ce stade l'hypothèse d'une attaque terroriste, expliquant que l'homme et la femme se connaissaient.

Les trois victimes étaient toujours hospitalisées vendredi. Neuf personnes (quatre passants et cinq policiers) ont été également été blessées par cette substance lorsqu'elles ont porté assistance aux victimes, et huit d'entre elles ont été conduites à l'hôpital, a précisé la police.

Des attaques chimiques en hausse

Selon les médias britanniques, Abdul Ezedi, qui serait arrivé d'Afghanistan en 2016, a déjà été condamné en 2018 pour un délit sexuel et condamné à une peine avec sursis par le tribunal de Newcastle. Selon la même source, il a obtenu l'asile au Royaume-Uni après deux échecs. Plusieurs députés conservateurs ont exhorté le gouvernement à durcir encore les conditions d'accueil sur le sol britannique, et à mener "un examen approfondi" du dossier du suspect.

Après une série d'attaques impliquant des substances corrosives qui avaient choqué le Royaume-Uni, atteignant le nombre de 941 en 2017, ces incidents se sont raréfiés grâce à un renforcement des contrôles sur la vente de ces produits en 2019. Le nombre d'attaques est toutefois reparti à la hausse en 2022, avec 710 attaques en Angleterre et au pays de Galles, selon l'organisation Acid Survivors Trust International.

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