L'aéroport de Londres-City évacué, un incident chimique suspecté
Une vingtaine de personnes ont été prises en charge.
L'aéroport de Londres-City, le plus petit des cinq aéroports de Londres, a été évacué pendant plusieurs heures vendredi 21 octobre. Vingt-six personnes ont été traitées car elles se sentaient mal et avaient des problèmes de respiration, selon les informations du correspondant de franceinfo à Londres. Un incident chimique est suspecté.
and were treated at the scene by London Ambulance Service. Emergency services responded to evacuation, citing a possible chemical incident..
— London City Airport (@LondonCityAir) 21 octobre 2016
of what is believed to be a CS gas spray. Whilst the cause of the incident has yet to be confirmed, officers are investigating...
— London City Airport (@LondonCityAir) 21 octobre 2016
Au moins trois camions de pompiers et quatre ambulances ont été dépêchés sur place, selon les secours. "Deux inspections ont été menées conjointement par les policiers et les pompiers", à l'issue desquelles l'aéroport a été "déclaré sûr", ont toutefois indiqué les pompiers sur leur site internet.
"J'ai commencé à tousser, à tel point que je n'arrivais plus à parler"
Quelque 500 usagers et membres du personnel ont été évacués. L'aéroport a suspendu tous ses vols après l'évacuation, puis a rouvert en début de soirée. Mais le trafic demeure "perturbé", car plusieurs vols ont été retardés ou déroutés.
Passengers are advised to contact their airline for the latest information regarding their flights.
— London City Airport (@LondonCityAir) 21 octobre 2016
"Nous faisions la queue pour l'enregistrement et j'ai commencé à tousser, à tel point que je n'arrivais plus à parler. J'ai commencé à me sentir mal et d'autres personnes se sont mises à tousser", a raconté David Morris, qui s'apprêtait à embarquer pour Edimbourg. "Les employés derrière le comptoir étaient ceux qui toussaient le plus. Moins de deux minutes après, ils ont crié pour que l'on évacue. Tout le monde criait en se ruant vers la sortie."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.