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Italie : pourquoi Rome veut accueillir Alfie ?

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Italie : pourquoi Rome veut accueillir Alfie ?
Italie : pourquoi Rome veut accueillir Alfie ? Italie : pourquoi Rome veut accueillir Alfie ?
Article rédigé par France 3
France Télévisions
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Le sort d'Alfie, petit garçon de 23 mois atteint d'une maladie dégénérative incurable en Angleterre, suscite beaucoup d'émotion en Italie. Comment expliquer que son sort mobilise autant le pays ? Réponse avec François Beaudonnet, correspondant de France Télévisions en Italie.

La situation d'Alfie, bébé de 23 mois atteint d'une maladie dégénérative considérée comme incurable, est suivie ici par les Italiens de très près depuis plusieurs semaines. En Angleterre, les médecins préconisent d'arrêter les traitements, ce à quoi ses parents refusent de se résoudre. Sa famille, qui souhaitait le transférer en Italie, a essuyé un quatrième refus de la part de la justice. François Beaudonnet, correspondant de France Télévisions en Italie nous en dit plus sur la manière dont les Italiens ont reçu cette nouvelle : "Par exemple, ce soir, nous avons tous reçu sur nos téléphones portables une alerte, et les chaines d'infirmation italiennes ont également donné cette information".

"Les Italiens sont à la fois très tristes et très déçus"

Pourquoi ? Selon le journaliste, principalement "Parce que l'Italie est un pays très catholique". Et d'ajouter : "Il faut savoir que chaque dimanche, un Italien sur trois se rend encore à la messe, c'est six fois plus qu'en France par exemple". En outre, l'Italie est très marquée par la présence du Vatican, et par celle du Pape. Il faut savoir que les médias italiens parlent tous les jours du pape François. "Dans ces conditions, poursuit le journaliste, ce qu'il a dit récemment pour le petit Alfie était très important ; il y a une mobilisation politique, avec l'Italie qui a donné à cet enfant la nationalité. La maire de Rome, Virginia Raggi, a dit qu'elle était prête à l'accueillir. Alors on comprend mieux que ce soir, les Italiens sont à la fois très tristes et très déçus", conclut le correspondant de France Télévisions.

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