Affaire Skripal : les Etats-Unis annoncent des sanctions contre la Russie
Des sanctions économiques, dont on ne connaît pas, à ce stade, la nature, doivent être imposées à la Russie, d'ici la fin août.
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![Des enquêteurs font des relevés après l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille, le 25 avril 2018, à Salisbury (Royaume-Uni). (ALEX MCNAUGHTON / SPUTNIK)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/cH-4A_jAOpdh74TIxR5t63TB_Bo/0x36:2978x1716/432x243/2018/08/08/php5L0cz2_1.jpg)
Les Etats-Unis ont annoncé, mercredi 8 août, leur intention d'imposer de nouvelles sanctions économiques à la Russie, après avoir déterminé que Moscou était derrière l'attaque à l'agent Novitchok au Royaume-Uni.
Après l'empoisonnement début mars à Salisbury de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, "les Etats-Unis ont déterminé le 6 août (...) que le gouvernement russe avait utilisé des armes chimiques ou biologiques en violation des lois internationales", a indiqué la porte-parole du département d'Etat, Heather Nauert, dans un communiqué.
Des sanctions économiques d'ici fin août
Conformément à la loi américaine sur les armes chimiques, cela entraîne l'imposition de sanctions économiques qui devraient entrer en vigueur fin août, a-t-elle ajouté, sans précisions sur leur nature.
L'empoisonnement confirmé de l'ex-agent double et de sa fille par leur exposition au Novitchok, un agent neurotoxique mis au point par l'Union soviétique à la fin de la guerre froide, avait été attribué par Londres à Moscou, qui avait nié toute implication. L'affaire avait déclenché une grave crise diplomatique entre le Kremlin et les Occidentaux et une vague d'expulsions croisées de diplomates.
Le Royaume-Uni a par ailleurs demandé à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d'accroître son assistance dans l'enquête sur la mort d'une Britannique qui aurait été exposée à l'agent Novitchok, a annoncé mardi l'organisation, dont le siège est à La Haye, aux Pays-Bas.
L'OIAC avait dépêché sur place une équipe en juillet à la requête de Londres pour "déterminer de manière indépendante la nature" de la substance ayant causé la mort de cette personne à Amesbury, dans le sud de l'Angleterre.
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