Espion empoisonné : crise entre Londres et Moscou
L'expulsion de 23 diplomates russes depuis la Grande-Bretagne a été décidée ce mercredi 14 mars par Theresa May en représailles à l'empoisonnement d'un ex-espion russe sur le sol anglais.
C'est une déclaration particulièrement musclée. Devant le Parlement britannique, Theresa May accuse Moscou d'avoir empoisonné un ancien espion et annonce des sanctions envers la Russie. Le gouvernement britannique suspend également tous les contacts bilatéraux de haut niveau et n'enverra aucun représentant en Russie pour la prochaine Coupe du monde de football.
Moscou évoque des accusations sans preuve
Les faits remontent au 4 mars dernier. Sergueï Skripal, un ancien espion russe retourné par l'Angleterre, et sa fille Yulia, sont retrouvés insconscients sur un banc, dans la ville de Salisbury, au sud-ouest de Londres. Victimes d'un agent innervant de fabrication russe, ils sont toujours dans un état critique. À Moscou, on annonce des mesures de rétorsion et on parle d'accusations sans preuve. Ce mercredi soir, le Royaume-Uni a porté l'affaire Skripal devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Une affaire qui commence aussi à envenimer les relations déjà tendues entre la Russie et les principaux alliés de la Grande-Bretagne.
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