Affaire Maddie McCann : les enquêteurs allemands ont des "preuves" que la fillette est morte, annonce le parquet
Le suspect est actuellement en prison en Allemagne car il est mis en cause dans une autre affaire.
"Ce sont des preuves ou des faits concrets dont nous disposons, et non de simples indications". Les Allemands ont annoncé disposer de "preuves" que la petite Britannique Madeleine McCann, disparue en 2007 au Portugal, est morte, a indiqué mercredi 17 juin un porte-parole du parquet de Brunswick (Allemagne). Il ne s'agit toutefois pas de "preuves médico-légales (telles que le corps)" de la disparition de la fillette, dont le principal suspect est un Allemand actuellement en détention dans une autre affaire, selon le parquet. "Je ne peux pas, pour l'instant, vous révéler les informations exactes dont nous disposons et qui indiquent que notre suspect a tué Madeleine", a ajouté ce porte-parole, précisant que les autorités allemandes avaient écrit aux parents de la fillette.
Pédophile multirécidiviste
L'enquête sur la mystérieuse disparition de Madeleine McCann, trois ans, en 2007, a été relancée début juin lorsque la police allemande a annoncé avoir identifié un suspect, Christian B., 43 ans, un pédophile multirécidiviste actuellement en détention à Kiel (Allemagne). Il vivait à l'époque des faits à quelques kilomètres de l'hôtel où l'enfant avait disparu. Il est soupçonné du meurtre de la petite fille, en vacances avec ses parents et leurs deux autres enfants au Portugal à l'époque de sa disparition.
Selon des médias allemands, les enquêteurs ont découvert, dans un camping-car du suspect, des maillots de bain pour enfants. Ils auraient aussi mis la main sur des clés USB contenant des milliers d'images pédophiles, dont certaines mettant en scène le suspect. Le suspect a fait une demande de remise en liberté qui n'aboutira pas, selon le parquet. Il est en effet visé par une demande d'extradition au Portugal pour le viol d'une femme de 72 ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.