Il aura fallu 30 heures de négociation pour arriver à un accord entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. David Cameron n'est pas peu fier lorsqu'il arrive dans la salle de presse bondée. "La Grande-Bretagne restera bien en dehors d'une Europe toujours plus compacte, elle ne fera jamais partie d'un super état européen. Il y aura de nouvelles mesures pour restreindre l'accès à notre système social, aux migrants. Je crois que c'est suffisant pour proposer que l'on reste dans l'union avec le meilleur des deux mondes", a commenté le Premier ministre anglais.Pas d'intégration politiqueAu chapitre des prestations sociales, David Cameron pourra différencier les citoyens britanniques des autres citoyens européens vivant en Grande-Bretagne et réduire certaines allocations pour une durée de sept ans même s’il en demandait 13. Point très symbolique, le Royaume-Uni n'est plus tenu de prendre part à une intégration politique plus poussée dans l'Union européenne alors que le point était écrit noir sur blanc dans les traités. Si David Cameron a quitté le conseil ravi d'avoir convaincu ses partenaires européens, le plus dur reste à faire : convaincre les Britanniques.