: Vidéo Syrie : la population d'Idleb bombardée, le régime accusé d'avoir utilisé des armes chimiques
Les attaques ont ciblé la ville de Khan Cheikhoun, dans le sud de la province d'Idleb, mardi 4 avril.
C'est une zone rebelle qui a été visée par les des attaques présumées chimiques, mardi 4 avril, et qui ont tué au moins 58 personnes, dont 11 enfants de moins de 8 ans. Les bombardements aériens ont ciblé la ville de Khan Cheikhoun, dans le sud de la province d'Idleb. Au moins 60 blessés ont été dénombrés rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme et des médecins présents dans cette zone aux mains des insurgés. Les rebelles accusent le régime de Bachar Al-Assad d'être responsable de cette attaque.
Suffocation, évanouissements, vomissements...
Pour l'OSDH, les victimes sont mortes en raison des effets du gaz, notamment par suffocation, sans être en mesure de donner la nature de ce produit chimique. Citant des sources médicales dans la ville, l'OSDH a fait état d'évanouissements, de vomissements et de mousse dans la bouche des victimes. L'hôpital traitant les blessés de cette attaque aurait par la suite été bombardé, provoquant des destructions importantes dans l'établissement, selon l'AFP et le New York Times.
Il s'agirait, si elle est confirmée, de l'attaque chimique la plus meurtrière en Syrie depuis celle au gaz sarin qui a tué plusieurs centaines de civils dans la région de la Ghouta, près de Damas, en août 2013.
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