: Vidéo Syrie : l'usage présumé d'armes chimiques mobilise les Nations unies
L'opposition syrienne dénonce l'utilisation massive d'armes chimiques. Damas dément. La communauté internationale réagit et demande une enquête.
L'opposition syrienne a affirmé, mercredi 21 août, que le régime avait tué 1 300 personnes dans une attaque chimique près de Damas. De son côté, la Russie, alliée de Bachar Al-Assad, a accusé les rebelles d'avoir monté une provocation.
Le régime a catégoriquement démenti avoir utilisé des armes chimiques. Pour sa part, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a évoqué un bilan d'au moins 100 morts, qui serait amené à grimper. Si elle est avérée, l'attaque serait l'une des plus violentes du conflit, et elle a suscité une vague de condamnations internationales.
Réunion du Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir mercredi à 21 heures (heure de Paris). Les Etats-Unis, qui avaient assuré il y a exactement un an que l'utilisation d'armes chimiques constituerait une "ligne rouge" pour le régime syrien, se sont dits "extrêmement inquiets" et ont réclamé pour l'ONU un "accès immédiat" aux témoins et aux victimes. Le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, a pour sa part déclaré : "La France condamne (...) le massacre de Damas et exige une enquête immédiate."
Des vidéos diffusées par des militants montrent des enfants inanimés étendus sur le sol à côté de corps d'hommes qui ne portent aucune trace de sang. Des hommes circulent entre les rangées de corps alignés. Sur l'une d'elles, du personnel soignant tente de mettre aux enfants des masques à oxygène pour les aider à respirer, alors que des médecins essaient de ranimer d'autres qui semblent inconscients.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.