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Vidéo Syrie : des dizaines de civils tués dans des bombardements à Alep

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Le régime de Bachar Al-Assad se prépare à lancer l'offensive pour reconquérir la province septentrionale d'Alep.
Syrie : des dizaines de civils tués dans des bombardements à Alep Le régime de Bachar Al-Assad se prépare à lancer l'offensive pour reconquérir la province septentrionale d'Alep. (REUTERS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Le régime de Bachar Al-Assad se prépare à lancer l'offensive pour reconquérir la province septentrionale d'Alep.

Des dizaines de civils ont péri dans le bombardement de quartiers rebelles à Alep (Syrie), mercredi 27 et jeudi 28 avril. Au moins vingt-sept personnes, dont trois enfants, ont été tuées dans la nuit de mercredi à jeudi dans le bombardement de l'hôpital Al-Qods situé dans un quartier de la ville tenu par les rebelles, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Cette attaque a coûté la vie au dernier pédiatre qui travaillait dans la ville et à deux autres médecins, ajoute l'organisation basée à Londres.

Trente autres civils ont péri par la suite dans une nouvelle vague de raids aériens sur les quartiers rebelles, a déclaré un secouriste. L'OSDH parle d'au moins vingt morts dans ces frappes. Dans les zones de la ville tenues par les forces loyalistes, des tirs de mortier ont fait au moins 14 morts, ajoutent l'OSDH et l'agence de presse syrienne officielle Sana.

Les images filmées par les habitants de cette ville du nord de la Syrie montrent la désolation juste après les bombardements de jeudi. Une jeune fille a eu la chance d'être secourue alors qu'elle se trouvait dans les décombres de son immeuble.

Le régime syrien à l'assaut de la province d'Alep

Le régime de Bachar Al-Assad se prépare à lancer l'offensive pour reconquérir la province septentrionale d'Alep, où l'intensification des raids aériens meurtriers menés par le régime sur les quartiers rebelles et les bombardements des insurgés sur les quartiers gouvernementaux ont fait 200 tués et des centaines de blessés en une semaine.

La télévision publique syrienne a rejeté les informations imputant à Damas la responsabilité de l'attaque sur l'hôpital et une source militaire syrienne a affirmé que l'aviation gouvernementale n'était pas intervenue dans les zones où des raids ont été signalés.

La Russie a également démenti toute responsabilité dans le bombardement de l'établissement. "Selon nos informations, le soir du 27 avril, pour la première fois après une longue pause, il y a eu un avion au-dessus d'Alep qui appartenait à l'un des pays de la soi-disant coalition anti-Etat islamique", a ajouté le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

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