: Vidéo Attaques chimiques : l'enquête de l'ONU en Syrie commence
Elle démarre dans un contexte tendu. Les Américains estiment qu'elle a été autorisée trop tard et redoutent que le régime de Bachar Al-Assad ait fait disparaître les preuves.
Cinq jours après une présumée attaque au gaz toxique près de Damas, une équipe d'inspecteurs de l'ONU doit se rendre, lundi 26 août, sur le site concerné. Alors que les pays occidentaux n'expriment presque plus de doute sur cette attaque, la pire en vingt-cinq ans si elle est avérée, la Syrie a cédé aux pressions internationales en autorisant l'équipe d'inspecteurs à se rendre sur place.
Mais les Etats-Unis et leurs alliés estiment que l'autorisation vient trop tard. Damas aurait largement eu le temps de détruire par ses bombardements toute preuve d'un assaut chimique. La possibilité d'une riposte militaire semble donc se préciser. Le président syrien a prévenu qu'une telle initiative serait vouée "à l'échec" et son allié russe a mis en garde contre des conséquences "gravissimes".
Selon un bilan donné en fin de semaine dernière par l'ONG Médecins sans frontières, au moins 355 personnes ont péri empoisonnées lors de l'assaut. Les opposants au président Bachar Al-Assad font état de 500 à plus de 1 000 morts.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.