Une journée de plus sans combat ce dimanche 8 mai pour les habitants d'Alep, en Syrie. La trêve devrait être maintenue jusqu'à mardi.
Des gens qui remontent une rue sans se cacher. Des étals de nourriture qui réapparaissent au pied des immeubles. Des enfants qui arrivent en sautillant à l'école. Les quartiers rebelles d'Alep respirent enfin après deux semaines de combats intensifs. Dans les bruits de la ville qui se raniment, celui persistant des coups de pelleteuse. Soulagés par l'arrêt momentané des hostilités, les habitants se lancent dans des réparations ou des travaux interrompus par les tirs.
La trêve profiterait à Bachar al-Assad
Dans les esprits de chacun, la guerre n'est jamais loin. "En tant que citoyen syrien, je vois cette trêve comme une période de calme, mais en tant que militant, je dis qu'Assad a accepté cette trêve pour se réorganiser et repositionner au mieux ses troupes", explique un habitant d'Alep. Dans la deuxième ville de Syrie, si personne n'ose encore rêver de la paix, chacun vit cette trêve comme si elle ne devait jamais finir.
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