Cet article date de plus d'onze ans.

Syrie : une commission du Sénat américain approuve des frappes

La commission des Affaires étrangères a voté en faveur d'une intervention "limitée", d'une durée maximale de 60 jours avec la possibilité de la prolonger à 90 jours.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Les sénateurs Rand Paul (g.), John Barrasso (c.) et John McCain (dr.) après le vote de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain en faveur de frappes en Syrie, le 4 septembre 2013 à Washintgon.  (MARK WILSON / GETTY IMAGES / AFP)

Après avoir obtenu le soutien de leaders républicains dans les deux chambres, Barack Obama marque un nouveau point dans sa bataille pour obtenir le feu vert du Congrès pour une intervention militaire en Syrie : un projet de frappes contre le régime du président Bachar Al-Assad a été approuvé par la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, mercredi 4 septembre.

Les sénateurs de la commission (à majorité démocrates) ont voté par 10 voix contre 7 en faveur d'une intervention "limitée", d'une durée maximale de 60 jours avec la possibilité de la prolonger à 90 jours, sans déploiement de troupes au sol. Ce vote ouvre la voie à un débat en plénière dès lundi prochain au Sénat. 

"Changer la dynamique sur le champ de bataille en Syrie"

La version adoptée mercredi par la commission du Sénat précise, comme l'exigeait le républicain John McCain, que la politique officielle des Etats-Unis vise à "changer la dynamique sur le champ de bataille en Syrie". "Tant que Bachar Al-Assad n'est pas persuadé qu'il va perdre, il sera impossible de négocier avec lui un accord pacifique ou son départ du pouvoir", a estime John McCain, fervent interventionniste dans le conflit.

Côté Chambre des représentants (à majorité républicaine), plusieurs projets de texte circulent, mais les dirigeants républicains n'ont pas encore officialisé de projet de résolution. Les deux chambres devraient vraisemblablement voter des textes différents, qui devront ensuite être harmonisés.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.