Cela fait plus de deux ans que la ville syrienne est le théâtre de très violents combats. Les habitants sont pris entre les rebelles, les forces du régime et les frappes russes.
Dans les bras d'un secouriste syrien, un petit garçon vient tout juste de sortir des décombres. Au milieu du chaos d'Alep, il reste calme. Âgé de quatre ou cinq ans, il est pris en charge dans une ambulance avec d'autres enfants. Il sera admis dans un hôpital, comme une douzaine d'autres jeunes rescapés. Son immeuble vient d'être détruit par une frappe aérienne, sans que l'on sache si elle provient des avions du régime de Bachar al-Assad ou de l'armée russe.
30 à 40 000 victimes de la guerre
La scène s'est déroulée dans le quartier d'Al-Qaterji à Alep, l'un des bastions de la rébellion armée. La situation humanitaire est telle que l'émissaire des Nations unies pour la Syrie a décidé symboliquement de ne pas siéger à la réunion hebdomadaire de Genève.
Depuis le début de la guerre, 30 à 40 000 enfants syriens auraient perdu la vie.
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