Syrie : le maintien de Bachar Al-Assad au pouvoir serait une "erreur funeste", selon Emmanuel Macron
Devant les ambassadeurs et ambassadrices réunies à Paris, le chef de l'Etat a appelé à "renforcer encore la pression sur le régime et ses alliés" pour trouver une solution politique au conflit syrien.
Le maintien au pouvoir du président syrien Bachar Al-Assad serait une "erreur funeste", a déclaré Emmanuel Macron lors de son discours aux ambassadeurs et aux ambassadrices, lundi 27 août. "Il n’appartient pas à la France de désigner les futurs dirigeants de la Syrie (...) mais c’est notre devoir et notre intérêt de nous assurer que le peuple syrien sera bien en situation de le faire", a cependant noté le chef de l'Etat.
Le conflit syrien a fait plus de 300 000 morts et poussé 5,6 millions de Syriens à se réfugier dans les pays voisins et en Europe. "Qui a provoqué ces millions de réfugiés ? Qui a massacré son propre peuple ?", a martelé Emmanuel Macron. "La situation est aujourd'hui alarmante, car le régime menace de créer une nouvelle crise humanitaire dans la région d'Idleb et ne montre jusqu'à présent aucune volonté pour négocier la moindre transition politique."
"Renforcer la pression sur le régime"
Le régime de Bachar Al-Assad se dit déterminé à reprendre aux rebelles la province d'Idleb, dans le nord-ouest du pays, à la frontière avec la Turquie. Cette région constitue le dernier refuge des groupes insurgés, chassés de leurs principaux bastions en Syrie.
Devant les ambassadeurs et ambassadrices réunies à Paris, le chef de l'Etat a donc appelé à "renforcer encore la pression sur le régime et ses alliés" pour trouver une solution politique au conflit. "J'attends à cet égard beaucoup de la Russie et de la Turquie, compte tenu de leur rôle et de leurs engagements pris", a-t-il précisé.
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