Syrie : le "chaos" à Alep fait 250 morts
Alep est pilonnée au mépris des négociations en cours et des traités internationaux. John Kerry s'est rendu à Genève pour tenter de sauver le cessez-le-feu.
Ils se surnomment les révoltés. Ils se réunissent par petits groupes dans des abris, où ils dénoncent les crimes du président syrien : "Non à Bachar al-Assad et son régime d'assassins". Pas un jour sans violences à Alep (Syrie). Depuis la fin de la trêve le 22 avril, plus de 250 civils, dont une cinquantaine d'enfants, ont péri. La plupart dans des bombardements menés par l'aviation du régime sur les zones de la ville contrôlée par les rebelles.
Visite à Poutine demain
Pour obtenir une nouvelle trêve, les négociations ont repris à Genève (Suisse), notamment entre le secrétaire d'État américain John Kerry, pour qui "opposition et régime sont responsables de ce chaos" et l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie. Ce dernier sera à Moscou mardi avec le même objectif : le rétablissement d'un cessez-le-feu à Alep.
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