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Syrie. Un attentat finit de faire voler en éclats la trêve de l'Aïd

Une voiture piégée a explosé à Damas, faisant des dizaines de morts et de blessés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des hommes achètent des moutons sur un marché à Al-Bab (Syrie), le 25 octobre 2012. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

SYRIE - Des combats, puis un attentat. Le cessez-le-feu négocié en Syrie par le médiateur international pour l'Aïd el-Kébir, et qui devait durer quatre jours à partir du vendredi 26 octobre, a été rompu dès le premier jour. "La trêve a volé en éclats dans plusieurs régions de la Syrie", a déclaré à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Une voiture piégée a explosé vendredi dans le sud de la capitale, Damas. La déflagration a fait des dizaines de morts et de blessés, selon l'OSDH. L'agence officielle Sana évoque "des victimes et des dégâts matériels importants"

Dès vendredi matin, de violents combats avaient éclaté autour d'une base de l'armée syrienne, dans la périphérie de Maaret al-Noomane (nord), selon une ONG proche de l'opposition. Autour de la capitale, les routes reliant les banlieues à Damas étaient coupées et seuls les militaires étaient autorisés à passer, a affirmé un chauffeur de taxi. 

Selon l'OSDH, il y a également eu des accrochages à Alep, et des bombardements à Homs, dont voici des images :

Syrie : Homs bombardée malgré la trêve de l'Aïd (Francetv info)

Un groupe islamiste avait rejeté le cessez-le-feu

Des hommes du groupe islamiste Al-Nosra, qui a revendiqué de nombreux attentats en Syrie et a catégoriquement rejeté mercredi la trêve initiée par le médiateur Lakhdar Brahimi, faisaient partie des rebelles qui combattaient vendredi, a précisé le directeur de l'OSDH.

De son côté, le régime, qui assimile les rebelles à des "terroristes", avait annoncé jeudi soir qu'il suspendrait ses opérations militaires pour l'Aïd, mais riposterait "si les groupes terroristes armés continuaient à tirer sur les civils et les forces gouvernementales".

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