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Syrie : Israël frappe des cibles iraniennes et l'armée syrienne, au moins trois soldats tués

L'armée israélienne dit avoir agi en représailles à la découverte d'explosifs près de la frontière des deux pays.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un avion militaire israélien, lors d'un vol de démonstration à la base d'Hatzerim, le 27 décembre 2017. (JACK GUEZ / AFP)

L'armée israélienne a mené des frappes sur le territoire syrien, mercredi 18 novembre, annonçant viser des cibles syriennes mais aussi iraniennes en représailles à la découverte d'explosifs menaçant ses soldats. Selon l'agence officielle syrienne Sana, trois soldats syriens ont été tués, et un autre blessé.

Une ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), fait de son côté état de la mort d'au moins 10 combattants, dont cinq paramilitaires "probablement de nationalité iranienne, qui appartiennent à la Force Qods", une unité d'élite des Gardiens de la révolution iraniens chargée des opérations extérieures.

Sur Twitter, l'armée d'Israël a accusé "l'Iran et la Syrie" d'avoir "placé des engins explosifs improvisés près de la ligne Alpha", la frontière de fait entre le nord d'Israël et le sud de la Syrie, "pour frapper les troupes israéliennes".

Quelques heures avant une visite américaine en Israël

Tsahal dit que ses frappes aériennes visaient "des forces armées syriennes" ainsi que "des cibles de la Force iranienne Qods". L'Iran soutient le régime syrien depuis le début de la guerre dans le pays.

Les frappes de mercredi sont intervenues quelques heures avant l'arrivée en Israël du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, pour des entretiens qui devraient notamment porter sur le dossier iranien. Lundi, le New York Times a affirmé que Donald Trump avait sondé plusieurs collaborateurs sur la possibilité de mener "dans les prochaines semaines" une action contre un site nucléaire iranien, et que ces derniers l'avaient "dissuadé" d'ordonner "une frappe militaire".

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