Paix en Syrie : Russie et Turquie à la manoeuvre
Les discussions placées sous l'égide de la Russie entre les rebelles et le gouvernement reprennent ce mardi 24 janvier au Kazakhstan. La veille, elles ont tourné court.
Pour la photo, ils sont tous réunis dans la même salle, mais pour la photo seulement. Les rebelles syriens ne veulent pas négocier directement avec le régime de Damas et Bachar al-Assad ne veut pas que la Turquie, qui soutient les rebelles, soit présente à ces pourparlers. Personne ne peut dire si cette réunion au Kazakhstan va permettre d'avancer vers la paix.
Au moins un cessez-le-feu
La reprise d'Alep par le régime syrien grâce à l'aide militaire russe et iranienne a permis à Vladimir Poutine de reprendre la main. C'est lui qui a initié cette réunion à Astana et pour cela il a trouvé un interlocuteur en la personne du président turc, le parrain des rebelles. À défaut d'un accord sur l'avenir de la Syrie, qui semble bien prématuré après six années de guerre, le respect du cessez-le-feu et l'aide humanitaire seraient déjà un grand progrès.
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