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L'opposition syrienne pose ses conditions pour participer à Genève-2

La Coalition ou encore l'Armée syrienne libre demandent la mise à l'écart de Bachar Al-Assad à la conférence de paix mais aussi dans le futur du pays. 

Article rédigé par franceinfo
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Le chef de l'Armée syrienne libre, Selim Idriss, arrive à une réunion des Amis de la Syrie, le 20 avril 2013, à Istanbul (Turquie). (OZAN KOSE / AFP)

Le dialogue de sourds se poursuit. L'opposition syrienne a martelé, mardi 26 novembre, son refus de voir Bachar Al-Assad jouer un rôle quelconque dans le futur de la Syrie, au lendemain de l'annonce de la date du 22 janvier pour la conférence de paix Genève-2. De son côté, le régime a insisté sur la lutte contre le "terrorisme".

Bien que l'initiative diplomatique de la conférence ait été rejetée par les jihadistes et les rebelles islamistes, majoritaires sur le terrain, la Coalition de l'opposition, qui réunit d'autres groupes rebelles, a jugé "très positive" l'annonce d'une date pour cette réunion, maintes fois reportée. Elle a rappelé en revanche que le président Al-Assad ne devait jouer aucun rôle dans la phase transitoire. 

Le général Selim Idriss, chef de l'état-major de l'Armée syrienne libre (ASL), liée à la Coalition, a lui affirmé être prêt à se rendre à Genève si certaines conditions étaient remplies, en premier lieu la mise à l'écart du président syrien.

Aboutir à "un gouvernement de transition doté de tous les pouvoirs"

Le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, a indiqué que Genève-2 se tiendrait entre représentants du régime, sans le président Al-Assad, et opposition modérée. Elle vise à aboutir à "un gouvernement de transition doté de tous les pouvoirs". Pour Paris, ce gouvernement "devra constituer la seule source de légitimité et de légalité en Syrie. Lorsqu'il sera établi, Bachar Al-Assad ne devra plus jouer aucun rôle", a ajouté le Quai d'Orsay.

Sur le terrain, quinze personnes ont été tuées mardi dans un attentat suicide à la voiture piégée à l'ouest de Damas, et six autres ont péri lorsque des obus sont tombés sur la capitale, selon des médias officiels.

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