Vidéo Le témoignage des ex-otages Didier François et Edouard Elias au 20 heures de France 2
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Les deux journalistes détenus pendant plus de dix mois en Syrie sont revenus sur leurs conditions de détention.
"Le plus dur, c'est le temps." De retour en France après dix mois de captivité en Syrie, les journalistes Didier François et Edouard Elias ont raconté leurs conditions de détention au 20 heures de France 2, lundi 21 avril. "La nourriture était notre obsession", explique le premier.
Avec les geôliers, les contacts étaient sommaires. "J'ai reçu des ordres. Il n'y avait pas de relation particulière avec les gardiens." Alors qu'un autre otage, Nicolas Hénin, a expliqué que certains "parlaient vraiment très bien le français", Didier François refuse de confirmer cette observation. Il raconte ne connaître "ni les visages, ni les nationalités" de ses geôliers.
Un nom de chat qui "résonne fortement" chez les geôliers
Peu avant l'entretien, Didier François livrait cette anecdote à francetv info. Pendant la détention, les services secrets français ont demandé aux jihadistes une preuve de vie de Didier François, sous la forme d'une question : quel est le nom du chat de Didier François ? "Grozny", répond le journaliste à ses "gardiens". Grozny, comme la capitale de la Tchétchénie, autre terre de jihad pour certains musulmans. Cette réponse "a fortement résonné" dans l'esprit des geôliers du journaliste.
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