À gauche comme à droite, les frappes françaises en Syrie sont très critiquées ce samedi 14 avril. "Le risque de guerre généralisé dépend toujours d'incidents qui, à première vue, semblent sans proportion avec les effets qu'ils engendrent ensuite. Je suis très triste et très inquiet. Je compte sur le sang-froid des Russes pour que les choses en restent là", a commenté Jean-Luc Mélenchon, le président de la France insoumise."À la demande expresse des États-Unis"À droite, le Front national se dit lui aussi opposé à cette intervention armée en Syrie. Le parti souhaite d'abord obtenir les preuves d'utilisation d'armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad. "La France intervient là en dehors de tout mandat de l'ONU, à la demande expresse des États-Unis. Alors même que les enquêteurs internationaux ne font qu'arriver aujourd'hui en Syrie", déplore Marine Le Pen, la présidente du Front national.