Quatre ans après son "Yes we can", Obama estime que le changement reste possible
"Amérique, je n'ai jamais dit que le chemin serait facile et je ne le prometterai pas plus aujourd'hui" . Le ton est à la prudence. Face à quelque 6.000 délégués, rassemblés depuis le début de la semaine pour la convention démocrate à Charlotte, en Caroline du Nord, Barack Obama a exhorté ses électeurs à la patience.
Il a reconnu que son slogan "Yes, we can", qui l'avait élu il y a quatre ans, avait été mis à rude épreuve - le taux de chômage flambe, à 8,3%, la dette record s'établit à 16.000 milliards de dollars. Pour autant, il a estimé que le changement restait possible.
"Je ne vais pas prétendre que la voie que je propose est rapide ou simple. Je ne l'ai jamais fait. Vous ne m'avez pas élu pour vous dire ce que vous avez envie d'entendre. Vous m'avez élu pour vous dire la vérité." Et la vérité "est qu'il nous faudra plus que quelques années pour résoudre les problèmes qui se sont accumulés depuis des décennies."
Ce grand show à l'américaine aura été aussi l'occasion de montrer quelques stars du showbiz comme Scarlett Johansson ou Eva Longoria. Et de lancer une pique acérée contre son rival, le républicain Mitt Romney, accusé d'avoir insulté les autorités britanniques - fin juillet, celui-ci avait fait une déclaration remarquée sur l'impréparation supposée des JO. "On n'est peut-être pas prêt à la diplomatie avec Pékin si l'on ne peut pas se rendre aux jeux Olympiques sans insulter notre allié le plus proche" .
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